L’examen d’un certain nombre de boiteries ou de gênes locomotrices ne met en évidence ni douleur, ni infection, ni paralysie.
I► Définitions
La gêne locomotrice chez le chien revêt une symptomatologie variée qui va du refus d’un type d’exercice (refus de saut ou de monter les dénivellations, difficulté au relever, raccourcir ses promenades) jusqu’à une suppression d’appui d’un membre ou une incapacité à relever l’arrière main. Force est de constater que parfois un certain nombre de cas ne présentent ni arthrose, ni dysplasie articulaire, ni ostéochondrose, ni entorse ni aucune douleur « avouée ». Et parfois même si un de ces signes est présent les traitements « classiques » ne sont pas forcément et à tous les coups satisfaisants.
II► Biomécanique et neurophysiologie
Expliciter de façon analytique et synthétique les structures anatomiques permet l’abord de la biomécanique physiologique des doigts du membre pelvien jusqu’à la zone lombo-sacrée dans leurs mouvements macroscopiques. En considérant l’anatomie des muscles, des tendons, des ligaments et des fascias sur le squelette, la localisation de leur attaches les uns par rapport aux autres, il est remarquable de constater l’existence d’un véritable réseau de tension et d’axes de compression maintenu dans un équilibre à la fois souple et rigide qui répond à deux exigences de l’organisme :
* la stabilité de la structure dans le champ gravitationnel et dans la direction d’un mouvement effectué, - la précision et la souplesse de toutes les composantes d’un mouvement réalisé.
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