C’est en effet en étudiant les différents stades d’une rencontre thérapeutique et les modalités tonales correspondantes, manifestées par le patient, que nous pouvons avoir un autre regard sur le fonctionnement de nos actions manuelles.
Première situation : La séparabilité
C’est la situation qui initie la rencontre entre le thérapeute et son patient (humain ou animal).
Lors de la mise en présence, que ce soit la première séance ou non, patient et thérapeute sont dans la situation d’individus fonctionnant de façon plus ou moins centrés sur eux mêmes. Dans cette situation le patient manifeste un tonus postural particulier que l’on nomme « tonus d’expectative » ; C’est un tonus « d’attente ». L’homme ou l’animal est devant une situation nouvelle : il ne sait pas ce qui va se passer et manifeste alors une forme d’attention à ce qui pourrait arriver. Il n’y a pas forcément de « crainte », mais une forme de « vigilance curieuse ». Le thérapeute, lui, est dans la situation « sujet – objet » : il y a lui et puis il y a l’autre. C’est une situation qu’il pourra entretenir naturellement pendant toute la phase de la rencontre qui correspond à l’analyse du problème qui lui est soumis, durant l’interrogatoire verbal ou manuel. Le contact tactile adéquat à ce type de situation « sujet-objet » est le toucher dit « objectivant » qui nous renseigne sur la forme et sépare le sujet de l’objet pour mieux rendre compte de ses particularités. Les renseignements qu’il procure sont donnés par la sensibilité des téguments tactiles en contact avec la zone d’exploration. C’est un toucher nécessaire et incontournable pour identifier l’autre et sa structure.
Il correspond à la situation de « séparabilité » et de ce fait il est inadéquat à la thérapie.
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